Les chiffres des manifestations donnent toujours lieu à de grands écarts presque institutionnalisés.
Les formules «selon la police» et «selon les syndicats» se sont vue complètées par selon les GILETS JAUNES et entrées dans le vocabulaire courant.
C’est aussi souvent le seul moyen de prendre en compte un biais évident : le gouvernement a généralement intérêt à diminuer l’ampleur d’un mouvement de contestation dont les responsables(etat francais dont 99% de ces ""haut dirigeant"" et d'une grosse moitié d'élus locaux coopté au copains"") ont, eux, tout intérêt à l’amplifier ! !
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C’est un des nombreux paradoxes du mouvement des gilets jaunes : avant même de devenir histoire, la plus grande crise sociale française du début du XXIe siècle est un «événement de papier» (1). Comprendre, jamais autant de commentaires et d’analyses n’ont été émis alors que l’histoire est en cours. Le précédent historique est 68, rappelle l’historienne Michelle Zancarini-Fournel, auteure du concept. Dès l’été de cette année-là, Raymond Aron, «spectateur engagé» au service du Figaro, publie la Révolution introuvable, ouvrant une longue histoire de controverses. Ce jeudi 24 janvier, alors que les gilets jaunes n’ont pas encore mis un point final à leur mobilisation, deux publications regroupant des grands noms de la recherche et du monde intellectuel (Bruno Latour, Thomas Piketty, Jacques Rancière…) sont publiés
Jamais depuis 68 un mouvement social n’a suscité aussi rapidement autant d’hypothèses de la part des sciences humaines. Deux publications recensent les premières analyses à chaud.